« Coup de cœur pour l’expo »

Des passionnés de la région du Centre séduits par l’expo consacrée à Porsche.

« En un mot je dirais que c’est exceptionnel. » Président du Club Porsche Passion dans le Hainaut, le Binchois Louis-Philippe Pirard ne mâche pas ses mots pour qualifier l’exposition consacrée à la célèbre marque automobile qui se tient actuellement à Bruxelles au musée Autoworld.

« Nous avons visité l’exposition avec les membres du club » précise Louis-Philippe Pirard, « et nous avons eu l’occasion de voir des voitures uniques au monde. Je pense par exemple à une des voitures avec lesquelles Jacky Ickx a gagné les 24 heures du Mans ou bien l’un des tout premiers modèles à être sorti en Autriche. Pour les connaisseurs, c’est fabuleux. C’est sans doute la seule occasion de voir certaines voitures dans une vie. »

C’est dire si les 82 membres du Club Porsche Passion ont pu assouvir leur amour pour ces voitures emblématiques. Mais comment devient-on un passionné de Porsche? « Il y a le parcours classique », répond Louis-Philippe Pirard. « Celui d’un gamin qui s’intéresse aux petites voitures et qui, plus grand, décide d’assouvir son rêve. Mais il y a aussi ceux qui deviennent accroc après avoir essayé la voiture. Par exemple, il y a des personnes qui arrivent à la pension et qui ont u peu d’argent. Elles décident de se faire plaisir en s’offrant une Porsche et là, c’est la révélation. »

Pour Louis-Philippe Pirard, en effet, la Porsche ne manque pas d’atouts. « Elles ne tombent pratiquement jamais en panne. Je suis Porschiste depuis 1996, j’ai vu des voitures qui affichaient 500.000 kilomètres au compteur et qui en étaient toujours à leur premier moteur! »

Avec 82 membres dans ses rangs, le Club Porsche Passion attire des fans bien au-delà de la région. « Certains viennent de Tournai ou de Verviers, d’autres d’Anvers ou du Grand-Duché de Luxembourg. En réalité, ce qui explique en partie notre succès, c’est qu’à la différence de la plupart des clubs officiels, nous ne sommes pas élitistes. »

« Il y a une cotisation de 60€ par an et elle donne droit à un cadeau qui a déjà été une veste à 56€! Notre club regroupe donc des gens d’horizon divers qui sont vraiment passionnés par la Porsche. Ce n’est pas une question de frime chez nous. »

Ce week-end c’est la grande-messe pour les passionnés de la Porsche à Francorchamps.

Porsche Days : Près de mille propriétaires de bolides de la célèbre marque allemande se sont donnés rendez-vous ce week-end à Spa Francorchamps pour le traditionnel Porsche Days, un des plus gros rassemblements du genre en Europe. On y vient d’Italie, d’Espagne, du Portugal… et de la Belgique bien sûr.

La moitié des membres du club binchois Club Porsche Passion en sera et passera au moins un des deux jours sur la piste, dans les paddocks ou tout simplement en tribune.

« Nous aurons un endroit réservé pour nous », explique le Louvièrois Alain Delaunnoy, instituteur primaire et propriétaire d’une 944 S2 Cabriolet de 1990, qu’il a pu s’acheter après avoir économisé des années. « Ce week-end, ce sera l’occasion de faire des balades, rencontrer des pilotes professionnels, des amis aussi, des passionnés, tout simplement ».

Une journée que beaucoup de membres ne rateraient pour rien au monde! « Nous sommes désormais 50, depuis ce lundi » poursuite Louis-Philippe Pirard, le président du club. Gérant de plusieurs sociétés, il a la Porsche dans le sang : il possède une Cayenne Turbo, une 911, une 924, notamment.

« Cela dit, nous ne sommes pas un club élitiste, la seule condition pour rentrer chez nous c’est être propriétaire d’une Porsche en bon état, quel que soit le modèle ou l’âge. Nous avons des membres français, d’Anvers aussi ».

Ou les moyens financiers : « Nous avons des ouvriers dans notre club. La cotisation est de 60€. Mais tous sont réunis par la même passion, qu’il s’agisse de rouler pépère ou de tracer… »

Une passion qui les amène participer à des activités communes : « Nous organisons sept balades et rallyes touristiques par an. Ce sont en général des journées découvertes, en famille, avec des étapes gastronomiques, culturelles,… Nous ne sommes pas des chauffards », conclut Alain Delaunnoy.